L’été 2012 a été un des plus longs et des chauds au pays selon Environnement Canada. Une situation qui a ravi les producteurs de vin car ils ont pu laisser mûrir les vignes plus longtemps ce qui a réduit les pertes à la récolte. On parle, par exemple, de l’année 2012 au Québec, dans l’est du pays, comme du plus beau millésime. Est-ce le cas ?
ÉcoutezMaryse Jobin en a discuté avec Charles-Henri de Coussergues qui produit du vin au Québec depuis une trentaine d’années. Il a fondé avec ses partenaires le vignoble l’Orpailleur à une heure de route au sud de Montréal dans la région des Cantons-de-l’Est. C’est à cet endroit que ce français d’origine s’est installé avec son compatriote Hervé Durand et deux associés québécois, Frank Furtado et Pierre Rodrigue. Les complices misent sur de vieux cépages parfois oubliés et sur de nouveaux développés actuellement en Allemagne.
Les hivers froids au Canada ne les ont pas découragé. Ils utilisent une méthode mise au point dans le nord de l’Europe et en URSS pour éviter le gel des ceps. Leur vignoble a d’ailleurs reçu de nombreux prix depuis 2001 tant au pays qu’à l’étranger.
Charles-Henri de Coussergues est président de l’Association des Vignerons du Québec.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.