Des chercheurs universitaires de trois institutions de haut savoir au Nouveau-Brunswick au Canada atlantique se pencheront sur les parcours parallèles de deux peuples de cette province, les Acadiens, francophones, et les Loyalistes, anglophones.
La professeure Chantal Richard de l’Université du Nouveau-Brunswick (UNB) à Fredericton, la capitale provinciale, dirigera ce groupe de chercheurs de l’UNB, de l’Université de Moncton et de l’Université Saint Thomas. L’étude portera sur une période charnière de l’histoire de ces deux peuples qui se côtoient, soit de la fin du XIXe siècle, 1880, au début du XXe siècle, 1940.
Chantal Richard parle « d’une analyse de l’identité collective de deux peuples périphériques, des peuples qui ne se définissent pas par des frontières géopolitiques.»
Ces deux peuples se relèvent de périodes noires de leur histoire. Les Acadiens ont connu la Déportation, le Grand Dérangement, comme ils le disent si bien dans leur français tout en couleur. Des institutions naissent au cours de cette période, on se donne un drapeau, un hymne national une presse écrite.
Les Loyalistes ont connu le traumatisme de la révolution américaine. Ces gens qui vivaient dans les colonies britanniques devenues indépendantes et voulaient rester fidèles à la Couronne britannique ont quitté maisons et terres et se sont installés au nord, au Canada.
Le début de la période étudiée par l’équipe du professeure Richard marque le centenaire de l’arrivée des Loyaliste dans la région de Saint-Jean.
La professeure Chantal Richard parle de cette étude au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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