Le budget carbone mesure la quantité totale de CO2 qui peut être émise dans l’air sans causer un réchauffement climatique de plus de 2 degrés Celsius. Il découle des calculs du Groupe international d’experts sur l’évolution du climat (GIEC), lequel fixe le budget carbone de notre planète à 1340 milliards de tonnes.
Le premier budget carbone du Québec vient d’être établi par un chercheur de l’Institut de recherche et d’information socio-économiques (IRIS), un groupe de réflexion de gauche.
Le chercheur en question, Renaud Gignac, en arrive à la conclusion que malgré ses ambitieux objectifs de réduction de ses émissions de gaz à effet de serre la province dépassera son budget total en 2037, soit bien avant 2100, l’objectif fixé par le GIEC. Le chercheur de l’IRIS explique à Adrien Lachance pourquoi le budget carbone du Québec est dans le rouge.
ÉcoutezTaxe carbone: l’exemple de la Colombie-Britannique
La taxe carbone est une taxe environnementale sur l’émission de dioxyde de carbone, gaz à effet de serre qu’elle vise à limiter, dans le but de contrôler le réchauffement climatique.
La Colombie-Britannique a adopté une taxe carbone en 2008. Cette province de la côte ouest canadienne a déposé des analyses économiques en début d’année 2013, évaluant l’impact de cette taxe sur son économie. Ces analyses révélaient que cette taxe n’avait pas eu un impact négatif sur l’économie britanno-colombienne.
En 2012 le groupe Sustainable Prosperity constatait que la consommation moyenne des carburants assujettis à la taxe par des Britanno-Colombiens avait chuté de 15,1% en quatre ans. Et ce alors que les ventes par personne dans le reste du Canada avaient augmenté de 1,3%.
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