Le vivre ensemble est passablement ébranlé au Québec depuis que le gouvernement du Parti québécois travaille à l’élaboration d’une Charte de la laïcité.
Déposé en novembre dernier à l’Assemblée nationale du Québec, ce projet de loi ne cesse de monopoliser le débat public et de diviser la population.
Des audiences publiques portant sur cette « Charte affirmant les valeurs de laïcité et de neutralité religieuse de l’État ainsi que d’égalité entre les femmes et les hommes et encadrant les demandes d’accommodements » ont débuté à la mi-janvier, devenant l’une des plus importantes consultations des dernières années dans la province.
L’élément le plus controversé de ce projet concerne l’interdiction du port de signes religieux ostentatoires dans la fonction publique.
Mais le débat est beaucoup plus complexe et c’est pour aborder d’autres enjeux : politiques, juridiques, sociaux, médiatiques et féministes qu’un regroupement de médias indépendants (99%Media, Les Alter-Citoyens et GAPPA) a réalisé le documentaire « La charte des distractions ».
Sans prétendre faire un film objectif, les instigateurs de ce projet ont donné la parole à diverses personnes faisant contrepoids aux discours officiels.
Membre fondatrice d’un des 3 médias à l’origine de ce projet de documentaire, les Alter-Citoyens, Claudine Simon nous parle de la Charte des distractions.
ÉcoutezCécile Rousseau est l’un des 14 intervenants invités à donner leur point de vue sur le projet de loi 60. Pédopsychiatre, professeur au département de psychiatrie à l’université McGill, elle travaille auprès d’enfants immigrants et réfugiés dans des quartiers pluriethniques de Montréal.
ÉcoutezVoici le lien à suivre pour voir le documentaire complet: La Charte des distractions
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