La robe de l’« Immigrant de souche » est complétée, le dialogue est amorcé.
L’automne dernier, l’artiste engagée Carolina Echeverria s’interrogeait sur la place de l’immigrant dans le Québec actuel. Pour se faire, elle s’inspirait de son expérience et de celle d’autres néo — Canadiens et Canadiennes.
En utilisant son art comme langage visuel au service de la société, elle avait organisé une exposition et proposé aux visiteurs d’offrir des objets de valeur personnelle et culturelle pour réaliser cette robe de l’« Immigrant de souche » qui, selon elle, symbolise la puissance de l’histoire qui nous unit.
« La robe de l’Immigrant de Souche est devenue une attestation vivante de la beauté qui brode notre culture collective. Un mannequin planté dans un pot de terre indigène attend tous ceux et celles à la recherche d’une implication créative et collective dans les enjeux qui touchent l’immigration, la terre, l’expression culturelle et l’enracinement (ou pas) de cette nation incertaine. »
Carolina Echeverria s’inspire du débat entourant les valeurs québécoises pour réfléchir à la société et à la culture actuelles.
ÉcoutezNée à Santiago, au Chili, Carolina y commencera ses études supérieures à l’Université catholique du Chili en arts et design; elle poursuivra sa formation générale au Québec, où elle s’installe en 1986, en fréquentant l’Université Concordia de Montréal.
Ses œuvres
Peinture, sculpture, tissus, l’artiste explore la condition féminine et les formes contemporaines de la migration humaine, en particulier les effets interculturels du déracinement.
Carolina Echeverria a fait de nombreuses expositions au Québec, en Alberta, en Saskatchewan, en Ontario; au Musée national d’art de Port-au-Prince, Haïti; au Musée national des Beaux-Arts du Chili, à Santiago; à Paris, France; en Floride, en Ohio, en Illinois, États-Unis.
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