Saviez-vous que 75 % des sociétés minières dans le monde sont enregistrées au Canada? Et que 60 % d’entre elles sont inscrites à la Bourse de Toronto. Ces entreprises bénéficient de facteurs très favorables d’un point de vue légal, économique, politique ou diplomatique. Ce qui n’est pas le cas des populations locales qui « accueillent » les différents projets miniers.
Ainsi, la mine de Marlin, une mine d’or à ciel ouvert appartenant à l’entreprise canadienne Goldcorp, qui l’a acheté et a débuté l’extraction en 2005, est l’un des projets miniers les plus controversés en Amérique latine.
De nombreuses organisations œuvrant à la défense des droits humains et de l’environnement dénoncent ses impacts alarmants ; d’autres, comme le Projet Accompagnement Québec Guatemala et le Conseil des Canadiens, participent à l’éducation et à la mobilisation du public. Leur campagne Le Fil de l’Argent propose aux Canadiens de suivre le lien financier qui les relie aux projets miniers de deux entreprises canadiennes, Goldcorp et Tahoe Resources, au Guatemala et d’exiger de leurs institutions d’épargnes publiques et privées le désinvestissement de ces deux compagnies qui y détiennent quatre projets d’extraction de métaux précieux.
Au micro d’Anne-Marie Yvon, les explications de Laurence Guénette, la coordonnatrice du Projet Accompagnement Québec Guatemala.
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