Pour 2013, les résultats de la saison de tourisme dans la région de Québec sont décevants si on les compare aux attentes des différents intervenants du milieu.
C’est que l’achalandage a diminué de 2 % à Québec, et que le taux d’occupation des hôtels est resté relativement stable. C’est ce qui ressort des résultats de l’Office du tourisme de Québec publiés mercredi à l’occasion de l’assemblée générale de l’organisme.
Selon la direction de l’Office du tourisme, certaines initiatives, comme la campagne Effet Québec qui invitait les résidents à devenir des ambassadeurs de Québec, ont bien fonctionné.
Le marché des croisières est le seul à avoir connu une progression significative avec un sommet historique de 103 navires de croisières pour 164 000 croisiéristes l’an dernier.
Cependant, le président de l’Office du tourisme, Pierre Tremblay, estime que la clientèle américaine se fait toutefois plus rare. « Ils ont été plus friands à aller en Europe. Les taux de change par rapport à l’euro et le dollar américain étaient excellent. Il y a un plus grand nombre d’Américains qui ont un passeport. »
Il ajoute que les gens du milieu touristique ne connaissent pas bien qui sont les Américains qui s’intéressent à la région. « On a peut-être tendance à mal vendre et à mal identifier la clientèle américaine qui est susceptible de venir au Québec », a ajouté Pierre Tremblay.
Utiliser les touristes québécois comme ambassadeurs
Par ailleurs, les touristes québécois qui voyagent à l’étranger pourraient être mis à profit pour financer les prochaines campagnes de promotion touristique visant à attirer une nouvelle clientèle à Québec. Cette idée a été mise de l’avant lors de l’assemblée générale.
« On crée probablement plus d’emplois à l’étranger avec ce que l’on dépense en voyage à l’étranger que ce que l’on crée au Canada »— Pierre Tremblay, président de l’Office du tourisme de Québec
Le taux d’occupation des chambres d’hôtel n’atteint pas 60 % et il faut revoir toute la stratégie de marketing selon l’Office du tourisme de Québec.
Pour ce faire, il faut plus d’argent, et Pierre Tremblay estime qu’il faut discuter de nouvelles sources de financement pour faire la promotion du tourisme au pays.
« Notre déficit touristique est de 17 milliards $ par année au Canada. On crée probablement plus d’emplois à l’étranger avec ce que l’on dépense en voyage à l’étranger que ce que l’on crée au Canada. Il y aurait peut-être moyen de percevoir un certain montant sur leurs voyages à l’étranger pour financer le tourisme au Canada, le tourisme au Québec, le tourisme à Québec. »
La nouvelle clientèle cible sera notamment celle des villes canadiennes d’Ottawa et de Toronto, et de la côte est américaine.
RCI et Radio-Canada.
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