Pour certaines personnes, parler en public est aussi naturel que de marcher. Pour d’autres c’est un exercice qui avoisine le traitement de canal à froid.
Pourquoi ces extrêmes? Sommes-nous tous aptes à parler en public? Est-ce une affaire de génétique?
D’aucun vous répondront oui … et non, ce qui ne nous avance guère, convenons-en.
Par contre, quel que soit notre niveau de confort avec la parole publique, le B, A, BA de l’exercice peut s’apprendre, se comprendre, se mettre en pratique et se réussir.
Louise-Véronique Sicotte est formatrice en communication orale à la formation continue de l’Université du Québec à Montréal (UQÀM).
Louise-Véronique Sicotte © www.lvsicotte.com
Selon madame Sicotte, on doit se faire confiance au moment où l’on se fait taper sur l’épaule et qu’on se fait plus ou moins à corps défendant devant un auditoire, plus ou moins important, avec ou sans micro.
« Se faire confiance, prendre quelques secondes qui vous paraîtront une éternité mais qui, pour le gens qui vous écouteront, ne paraîtront que comme ce qu’elles sont vraiment, quelques secondes. »
Confiance soit mais conscience également. Conscience que ces techniques s’apprennent, de la pause de voix à la respiration, tout en soulignant que la pertinence de ce qu’on nous demande de dire ne soit pas influencé par ce terrible monologue intérieur qui nous rabâche trop souvent le « Je ne suis pas capable, je ne serai pas à la hauteur, etc.»
Parole publique: quelques réflexions, histoire de vous mettre la puce à l’oreille, Louise-Véronique Sicotte est l’invitée au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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