C’est un secret trop bien gardé que celui-ci : la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada possède sans doute la plus grosse collection d’art contemporain au Canada. Imaginez : 17 000 œuvres de 3 000 artistes canadiens.
Et, ces œuvres, les entreprises canadiennes peuvent les « louer » pour des périodes prédéterminées – un an, deux, plus – à très faible coût, peuvent les changer et ainsi de suite. Comment ça fonctionne? Depuis 40 ans, la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada loue à des clients, entreprises privées ou publiques, des œuvres de certains des plus grands artistes canadiens d’après-guerre à nos jours à des prix vraiment, disons, concurrentiels (et ça, c’est un euphémisme).
Quand une entreprise s’engage, elle le fait pour un minimum de deux ans. Le seuil d’accès à la collection est de 1 000$ par année. Bon, à ce prix-là, on ne parle pas d’un Riopelle, mais quand même! Ce sont des œuvres d’artistes reconnus, parfois en début de carrière, des œuvres d’une grande qualité. Des profits? Pas vraiment. En fait, les profits réalisés par la location des œuvres sont réinvestis dans l’achat de nouvelles œuvres qui s’ajoutent à la collection.

La Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada ne reçoit aucun financement du Conseil des arts; c’est par la location qu’elle couvre ses frais fixes. C’est un mandat de faire connaître l’art contemporain à un maximum de Canadiens qui est le maître d’œuvre de toute son action. Claudio Marzano est conseiller en arts visuels à la Banque d’œuvres d’art du Conseil des arts du Canada. Il est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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