L’internet est la principale source d’éducation sexuelle des jeunes canadiens.
40 % des garçons du secondaire au Canada admettent chercher de la pornographie en ligne, comparativement à 7 % des filles.
Une enquête nationale canadienne vient donc livrer aux parents de ce pays une image avec laquelle ils sont inconfortables, celle de leurs adolescents bien branchés et branchés de plus en plus jeunes aux petits plaisirs et potentiellement grands dangers de la pornographie en ligne.
Un garçon de septième année sur 10 – âgé donc généralement de 11 à 13 ans – rapporte avoir cherché de la pornographie en ligne en quête de sensations ou d’informations.
En huitième année cette proportion bondit à trois adolescents sur 10, en neuvième année ils sont presque cinq sur dix. Enfin, près des deux tiers des élèves de 10e et 11e année avouent faire la même chose.
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- L’organisme d’Ottawa, HabiloMédias a donc collaboré avec des écoles et des parents de chaque province et territoire pour effectuer son sondage à grande échelle auprès de 5436 élèves de la quatrième à la 11e année, qui ont répondu à une série de questions sur leurs comportements en ligne.
- Les questions sur la sexualité n’ont été posées qu’aux élèves de la septième à la 11e année.
- 40% des garçons ont admis avoir cherché de la pornographie en ligne et qu’ils le faisaient fréquemment, selon le directeur de l’éducation d’HabiloMédias, Matthew Johnson.
- Chez les filles cette recherche régulière de contenus pornographiques ne touchait que 7 % d’entre elles.
Le « sextage » est également une pratique répandue
Concernant l’envoi ou la réception de photos contenant des poses suggestives, nues ou partiellement nues, près du dixième des élèves du secondaire au Canada on fait parvenir à quelqu’un d’autre au moins un sexto d’eux-mêmes, tandis que le quart, environ, affirme en avoir reçu un. Les garçons sont deux fois plus nombreux à avoir reçu un sexto que les filles.
Cette pratique, aujourd’hui criminelle au Canada, est par ailleurs plus élevée du côté des élèves de 11e année, dont près d’un sur cinq dit avoir envoyé un sexto et le tiers indique en avoir reçu un.
De tous les élèves ayant avoué avoir envoyé un sexto, environ 25 pour cent indiquent qu’ils savaient que leur message a été transféré à d’autres.
Oui, j’ai été un jeune accro à la porno
Un jeune artiste peintre et célébrité au Québec, Mathieu St-Onge avouait il y a quelque temps avoir connu des problèmes sérieux de dépendance à la cyber pornographie,
L’artiste et blogueur témoigne ici en toute transparence de sa dépendance à la pornographie sur Internet. Cet étonnant exercice d’humilité dure 30 minutes. Il raconte aussi les obstacles qu’il a rencontrés pour s’en sortir.
Liens externes
Ça sexprime – Gouvernement du Québec
Les ados accros à la porno? – Magazine québécois L’Actualité
Jeunes Canadiens dans un monde branché – Habilo-Médias
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