À quelques heures de l’ouverture du 15e Sommet de la Francophonie, à Dakar au Sénégal, les rumeurs vont bon train quant au successeur du secrétaire général de la Francophonie, Abdou Diouf.
Et sur place, les négociations de dernière minute occupent les délégués déjà arrivés.
Ainsi, la ministre québécoise des Relations internationales et de la Francophonie, Christine St-Pierre, fait campagne pour rallier le plus de chefs d’État et de gouvernement à la candidature de Michaëlle Jean, ancienne gouverneure générale du Canada, ex-journaliste et actuelle envoyée spéciale de l’UNESCO pour Haïti.
La femme de 58 ans n’est pas seule dans la course. L’écrivain congolais Henri Lopes, le diplomate français Jean-Claude de l’Estrac, l’ex-président du Burundi Pierre Buyoya et Agustin Nze Nfumu , un ex-ambassadeur de la Guinée équatoriale sont ses adversaires. S’il doit y avoir un vote, il s’agirait d’une première pour l’OIF, la tradition voulant que ses membres se rallient unanimement derrière un candidat.
Autre première, si Mme Jean est choisie, l’arrivée d’une femme à la tête de l’Organisation internationale de la francophonie. Un choix qui se marierait bien avec le thème de ce XVe sommet : « Femmes et Jeunes: vecteurs de paix et acteurs de développement ».
Le premier ministre du Canada Stephen Harper et son ministre du développement international et de la Francophonie, Christian Paradis, représenteront le Canada. Le premier ministre du Québec Philippe Couillard sera là pour représenter sa province en plus de participer au premier Forum économique de la Francophonie qui aura lieu les 1er et 2 décembre, en marge du Sommet. Une vingtaine d’entreprises québécoises seront également présentes.
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