Pendant que des milliers de jeunes canadiens ont déserté les écoles du pays pour profiter de leurs grandes vacances, des chercheurs poursuivent leurs recherches sur les meilleurs moyens de ramener les plus à risque d’entre eux sur les bancs d’école cet automne.
Et pourquoi ne pas utiliser ce qui « branche » le plus les jeunes : les technologies comme Facebook, Instagram et YouTube?
Des chercheurs en éducation artistique de l’Université Concordia à Montréal se sont intéressés à un programme parascolaire développé par l’organisme communautaire la Maison Kekpart à Montréal.
En créant le projet La Relève, la Maison Kekpart avait en tête d’aider des jeunes en difficulté scolaire, âgés de 13 à 17 ans, à développer des compétences professionnelles, citoyennes et sociales. Les participants prenaient part à des stages en productions médiatiques tout en utilisant les médias sociaux.
L’expérience a permis de démontrer que ces technologies pouvaient s’intégrer dans un parcours scolaire et donner envie aux plus récalcitrants de poursuivre leurs études.
Les observations de Martin Lalonde et Juan Carlos Castro de l’Université Concordia se retrouvent dans le troisième chapitre de l’ouvrage Youth Practices in Digital Arts and New Media (« habitudes des jeunes en matière d’arts numériques et de nouveaux médias »), paru chez Palgrave en 2015.
Martin Lalonde nous en parle :
ÉcoutezL’étude de Martin Lalonde et Juan Carlos Castro s’inscrit dans le projet Citizens of Tomorrow de l’Université de la Colombie-Britannique qui traite de la participation de jeunes marginaux à des programmes communautaires en arts numériques.
Clip vidéo produit par les jeunes et les formateurs du programme La Relève de la Maison Kekpart au printemps 2015.
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