Triste réalité pour ceux qui veulent acheter une maison dans la plus grande ville du Canada, Toronto, et la troisième en importance, Vancouver : un million de dollars en poche ne suffit parfois plus pour trouver un bon logis en raison de la surchauffe dans le secteur immobilier de ces deux villes.
Certains chasseurs de maisons ont recours en ce moment à des stratégies personnelles qui s’inspirent parfois des sans-abri pour inciter les vendeurs à se manifester.
« Urgent… Besoin d’un 3 chambres à coucher à Pickering, Ajax ou à Whitby, » pouvait-on lire par exemple il y a quelques jours sur le site web Craiglist.
« Recherché!!!! Une petite maison », commente une autre annonce mise en ligne par quelqu’un qui lui est à la recherche d’une maison à acheter dans le quartier de North Vancouver sur la côte ouest-canadienne.
Des acheteurs parfois désespérés ont recours à la distribution de tracts, et de porte-à-porte.
Mais dans ces marchés, même ces efforts supplémentaires et plus d’un million de dollars en poche ne peuvent pas garantir qu’il obtiendront ce qu’ils veulent à temps.
Aide-mémoire…
La valeur du marché de l’habitation de Toronto devrait grimper de 10 % en 2015
Le prix typique pour une propriété individuelle à Vancouver a grimpé à un million cent quarante et un mille dollars en juillet, un saut de 16,2 % par rapport à l’année précédente. À Toronto, les maisons individuelles se vendaient en moyenne un peu moins de 1 million $, une augmentation de 13,3 %
L’exemple extrême de Kate Whyte
La Vancouvéroise Kate Whyte est presque arrivée au point où elle allait se tenir sur un coin de rue avec une pancarte indiquant : “Sans-abri, avec 1 million de dollars, ne peut pas trouver une maison à acheter. S’il vous plaît, vendez-moi votre maison.”
Elle est parvenue à son point de rupture. Elle a vendu sa maison de cinq chambres de North Vancouver en Mars pour 1,3 million $ et comptait acheter une maison plus petite dans le même secteur.
Elle avait un budget maximal de 1,1 M$, qu’elle croyait être suffisant pour trouver une bonne maison. Mais, dit Whyte, le mois suivant, les prix de l’immobilier ont explosé soudainement.
« Juin est devenu fou », se souvient la femme de 48 ans. «Je tremblais et j’ai dit à mon mari : nous sommes coincés. »
Alors, elle a enregistré un plaidoyer sur Craigslist, en déclarant : « Il n’y a pas de stock disponible. Nous sommes une famille de trois avec de l’argent et avons besoin d’acheter une maison ».
Elle a créé un dépliant avec le même message et a demandé à toute personne ayant une maison songeant la vendre de communiquer avec elle.
«J’ai tapissé les quartiers, » dit Whyte. Elle a également fait du porte-à-porte avec ses dépliants et son fils de 10 ans. Sans succès.
Kate Whyte
Le saviez-vous?
La maison « la plus étroite » de Toronto de 2,4 mètres est à vendre pour 750 000$
La maison de trois étages a deux chambres, trois salles de bain et un sous-sol et est située au 383 rue Shuter.
La maison construite en 1890 vient avec un jardin et des plafonds cathédrales. Il n’y a toutefois pas de stationnement, faute d’espace.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.