La hausse importante au Québec des droits de scolarité pour les étudiants internationaux en provenance de France a des répercussions intéressantes pour l’Université d’Ottawa entre autres.
La direction du bureau international de l’Université constate cet automne une augmentation du nombre d’étudiants français, alors qu’ils sont maintenant près de 350 à étudier en français dans cet établissement.
« En France, notre kiosque d’information est de plus en plus achalandé. »— Caroline Renaud, directrice du bureau international de l’Université d’Ottawa
Si l’augmentation importante des droits de scolarité au Québec a une incidence sur cette réalité, il faut aussi prendre en compte un rabais offert par l’Université d’Ottawa aux étudiants étrangers qui désirent étudier en français. Une politique d’exonération partielle des droits de scolarité est offerte aux étudiants internationaux qui choisissent de faire leurs études en français.
Au Québec pendant ce temps
L’entente, signée en 1978, qui permettait aux étudiants internationaux de France de payer les mêmes droits de scolarité que les Québécois ne tient plus. Les droits de scolarité ont donc pratiquement triplé pour les étudiants internationaux qui proviennent de la France. Ceux-ci doivent maintenant payer les mêmes droits de scolarité que les étudiants canadiens qui ne sont pas nés au Québec.
Cette hausse touche tous les nouveaux étudiants admis aux programmes de premier cycle. Ceux qui poursuivent cet automne leurs programmes continuent de payer les mêmes frais que les Québécois. Il en est de même pour les étudiants à la maîtrise et aux autres programmes de 2e cycle.
Près de 12 000 étudiants français fréquentent les universités québécoises à l’heure actuelle
Le réseau des Universités du Québec a lancé une étude pour mesurer les conséquences de cette hausse des droits de scolarités. Les résultats devraient être connus d’ici la mi-septembre.
RCI avec Radio-Canada
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