Montréal abrite le congrès de l’exploration minière du Québec les 7 et 8 octobre 2015. À cette occasion le public pourra suivre différentes conférences autour de l’événement, visiter des sites d’exposition et participer aux multiples activités prévues par l’Association de l’exploration minière du Québec, une structure mise sur pied il y a près de quatre décennies pour stimuler des travaux d’exploration de ce secteur au Québec.
La province compte plus de 27 mines actives et près de 350 établissements d’exploitation minérale de surface. Ces activités sont essentiellement concentrées au Nord-du- Québec et la Côte-Nord, mais aussi en Abitibi-Témiscamingue qui représente près de 5,5 % de la superficie du Plan Nord et où l’activité est vieille de plus de 100 ans.
Les activités dans l’industrie minière sont concentrées autour de de l’or, du fer, du bioxyde de titane, de la pierre, du nickel et du zinc entre autres 30 minéraux différents dont regorge la province.
Cette industrie contribue pour 7 millions de dollars au produit intérieur brut du Québec qui exporte chaque année pour plus de 8 milliards de dollars. Les emplois dans ce secteur comptent parmi les 50 000 emplois les mieux payés dans la province avec un salaire 40 % supérieur au salaire moyen.
Pour souligner toute l’importance du développement des ressources naturelles pour l’économie du Québec, le gouvernement a relancé le Plan Nord en avril 2015 sur un horizon de 20 ans. Le territoire de ce plan Nord au nord du 49 e parallèle, est très vaste, mais 10 % seulement de son potentiel est connu.
Bien que 20 % de ce territoire deviendront des aires protégées, le gouvernement québécois entend continuer à y stimuler l’exploration minière, d’où la mise en place d’un cadre législatif plus incitatif. Plusieurs mesures fiscales à l’exemple de la diminution de la hausse de la tarification sur les titres miniers et d’une bonification du budget annuel alloué aux travaux de connaissance géoscientifiques ont été prises pour soutenir les activités dans la filière.
La loi sur les mines vise aussi à assurer une plus grande transparence, en incitant les entreprises du secteur à ouvrir des consultations avec les populations autochtones et autres habitants des zones concernées pour les informer sur la nature des travaux et des impacts environnementaux possibles.
Les mines couvrent 90 km2 du territoire provincial et sont situées pour la plupart, dans des zones difficiles d’accès. C’est pourquoi la loi favorise également les investissements dans les infrastructures et la mise en place d’un bureau de commercialisation par la Société du Plan Nord pour favoriser l’implantation et le développement des entreprises sur ce territoire. Il est question en fin de compte de maximiser les retombées économiques pour toute la province
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