En Ontario, le gouvernement libéral a décidé de couvrir publiquement la fécondation in vitro. Cette décision vis-à-vis de cette « technique de procréation assistée qui hausse la probabilité de grossesse en cas d’impossibilité de concevoir naturellement », va permettre d’élargir les familles et d’en créer de nouvelles.
La décision du gouvernement de l’Ontario est intervenue à la suite des recommandations d’un comité d’experts qui a analysé la pertinence d’une couverture de la fécondation in vitro dans cette province.
Ce panel d’experts a démontré hors de tout doute que la couverture publique de la fécondation in vitro peut être financièrement viable tout en donnant des résultats concrets comme la réduction des naissances multiples et la diminution des coûts de santé pour les soins néonataux. Céline Braun, Présidente association des couples infertiles du Québec
L’Association des couples infertiles du Québec (ACIQ), dont le but, est de représenter et de promouvoir les intérêts des couples infertiles de la province pour les aider à accéder à un service équitable et de qualité, a salué la « vision et la compréhension profonde de l’enjeu de fertilité » du gouvernement ontarien et a souligné les efforts de « Conceivable Dreams », car ce groupe de patients de l’Ontario a longuement milité pour la couverture publique de la fécondation in vitro.
L’intérêt de l’Association des couples infertiles du Québec pour le programme ontarien peut se justifier par le fait qu’au Québec, le projet de loi 20, dans sa forme actuelle, prévoit l’abolition du programme de procréation médicalement assistée.
Ce qui est déplorable, estime la présidente, vis-à-vis d’un programme qui a permis la naissance de plus de 5000 enfants et qui contribuera à plus de 74 millions de dollars à l’économie québécoise annuellement.
Alors que le Canada et sa population vieillissent, que les évidences s’accumulent appuyant l’inclusion de la fécondation in vitro parmi les soins assurés, que les provinces canadiennes tendent vers la couverture publique, et que les jeunes appuient le programme à près de 70 %, le Québec continue d’ignorer les couples aux prises avec l’infertilité. Céline Braun
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.