Alors que la campagne électorale au Canada tire à sa fin — les Canadiens voteront pour leur nouveau premier ministre le 19 octobre — les 3 grands partis dans la course y sont allés de leur promesse électorale concernant la crise des réfugiés syriens.
- Le Parti conservateur a promis d’accueillir 10 000 réfugiés syriens supplémentaires d’ici 4 ans.
- Le Nouveau Parti démocratique propose de recevoir 46 000 réfugiés syriens de plus sur 5 ans.
- Le Parti libéral promet d’accueillir 25 000 réfugiés d’ici le 1er janvier 2016 parrainés par le gouvernement.
Une fois élu, que fera réellement le parti au pouvoir?
Pendant ce temps, la longue marche des réfugiés se poursuit au péril de leur vie.
Si huit millions d’entre eux sont déplacés dans leur propre pays, quatre autres millions sont exilés en Turquie, au Liban et en Jordanie.
Des citoyens et organismes canadiens n’ont pas attendu que les choses bougent au niveau gouvernemental, plusieurs ont choisi de s’impliquer d’une manière ou d’une autre pour venir en aide et améliorer les conditions de vie de ces victimes du conflit en Syrie.
C’est le cas de la Fondation des Enfants Syriens, un organisme sans but lucratif montréalais, qui ouvrait en 2012, en Turquie, l’école Al Salam. Aujourd’hui l’établissement accueille environ 2 000 élèves syriens âgés de six à dix‑sept ans.
Deux d’entre eux viendront étudier à Montréal au cours des prochains mois. Âgés de 18 ans, ils ont terminé leur scolarité primaire et secondaire et viendront poursuivre leurs études à l’Université Concordia de Montréal grâce à un partenariat avec la Fondation des Enfants Syriens.
L’université leur accordera une exonération des droits de scolarité et des autres frais une fois qu’ils se seront inscrits au programme universitaire de leur choix, et ce, pour un an avec possibilité de renouvellement.
« Dans un contexte de mondialisation croissante, si nous voulons vivre en bon voisinage, il faut regarder au-delà des limites de notre ville et s’ouvrir aux autres. En permettant à deux jeunes étudiants intelligents et motivés d’obtenir un enseignement de qualité, nous leur donnons les outils qui les aideront à bâtir un monde meilleur. » Alan Shepard, recteur et vice-chancelier de l’Université Concordia.
De son côté la fondation couvrira les frais de subsistance des deux étudiants ainsi que les coûts engagés pour les faire venir au Canada.
Faisal Alazem est le directeur général de la Fondation des Enfants Syriens.
ÉcoutezVoici comment soutenir la Fondation des Enfants Syriens
Page Facebook de la Fondation des Enfants Syriens
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.