Cette semaine, les médias québécois offriront plusieurs analyses sur l’événement politique canadien sans doute le plus marquant de la dernière génération alors que le 30 octobre 1995 avait lieu le dernier des référendums pour tenté de convaincre les Québécois de se séparer du reste du Canada.
Si le 20 mai 1980 les Québécois avaient refusé, dans une proportion de 59,6 % contre 40,4 %, que leur province devienne un État souverain associé économiquement au reste du Canada, en 1995, le vote fut de nouveau gagné par le camp du Non mais par une beaucoup plus faible marge.
À la fin, après une campagne émotive et controversée, le camp du « Non » remporte la victoire par une faible majorité de 50,58 % avec 2 308 360 OUI et 2 362 648 NON, une différence de seulement 54 288 voix.
Division entre francophones, anglophones et allophones
Le taux de participation au référendum de 1995 a été de 93,25 %. Pour la première fois, les Québécois francophones donnaient un appui majoritaire au projet du mouvement souverainiste avec 60 % des votes enregistrés. En 1980, l’appui n’avait été que de 40 %.
Chez les allophones et encore plus les anglophones, l’appui au OUI cependant fut très faible ou presque nul, tout comme en 1980. Mis à part un appui substantiel venant des communautés haïtiennes, sud-américaines, et maghrébines, les non-francophones votèrent NON.
Le Référendum de 1995 en images
Discours du premier ministre québécois Jacques Parizeau – Référendum (1995)
Aide-mémoire…
Deux Québécois sur trois ne veulent pas d’un troisième référendum sur la souveraineté du Québec.
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Selon un sondage publié au printemps 2014 par le quotidien montréalais La Presse, 64 % des Québécois ne désiraient pas la tenue d’un nouveau référendum. sur l’indépendance du Québec.
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