Environ 20 % des étudiants au baccalauréat en sciences et en physique, dans les universités canadiennes, sont des femmes. Mais dès qu’on atteint les cycles supérieurs – maitrise, doctorat, postdoctorat, ce pourcentage tend à fortement diminuer.
À l’Université de Montréal, au sein du corps professoral de physique, il n’y a que trois femmes comparativement à une trentaine d’hommes. Comme quoi les préjugés sont tenaces.
Parmi ces trois femmes, Julie Hlavacek-Larrondo. Professeure adjointe à la Chaire de recherche en astrophysique observationnelle des trous noirs, elle passe ses journées à étudier les trous noirs supermassifs dans le domaine des ondes radio et des rayons X et… elle adore!
Julie Hlavacek-Larrondo n’a que faire des stéréotypes et veut les combattre dès le plus jeune âge.
Avec des collègues, elle a fondé D-PHY, le Comité diversité physique, pour explorer le statut de la femme en physique et augmenter la visibilité des minorités (genre, ethnie, orientations sexuelles) en physique et en sciences.
L’astrophysicienne a beau tourner son regard vers les trous noirs se cachant dans l’univers, elle est bien une enfant de la planète terre : Son père est Tchèque, sa mère est Chilienne. Elle-même est née dans l’ouest du Canada, en Alberta et a grandi au Québec. Quant à son mari, il est Libanais!
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