Un skieur fait un saut sur une piste en montagne. Si les concurrents de skimo sont souvent des héros sportifs populaires dans les pays d'Europe occidentale. Ils sont ici largement méconnus. Photo Credit: Istock
Des Canadiens bientôt au sommet mondial du ski de montagne
Plusieurs de ces adeptes le nomment Skimo pour faire plus court. Ce ski d’alpinisme extrême est à couper le souffle et malgré les risques indéniables de plus en plus de Canadiens s’aventurent l’hiver en pleine montagne pour pratiquer ce sport extrême.
Cette discipline est réellement pour ceux et celles qui n’ont pas froid aux yeux, car elle implique l’escalade répétée de flancs de montagnes à coups de ski puis des descentes soudaines à peine contrôlées souvent effectuées dans le vide.
Moins technique que le ski de fond, plus athlétique que le ski alpin, cette discipline peut être pratiquée à des fins récréatives ou comme un sport de compétition.
Elle a véritablement pris son essor en Europe à l »époque de l’Allemagne nazie et des patrouilles militaires allemandes, françaises et italiennes qui surveillaient leurs frontières notamment dans les Alpes.
Ce sport jouit d’une grande popularité dans le monde entier avec une communauté naissante maintenant en Amérique du Nord. Le skimo n’en est qu’à ses balbutiements au Canada. 2016 est le premier hiver que l’on possède un circuit officiel explique, Jeff Rivest, cofondateur au Québec de la série SkimoEast.
Le concept du Skimo sous sa forme de compétition est extrêmement simple : une course sur un terrain alpin escarpé utilisant des skis et qui a pour but de gagner ou de perdre de l’altitude tout au long d’un parcours parsemé d’une série de postes de contrôle établis le long des crêtes et des sommets.
La totalité de l’itinéraire doit être complété typiquement en moins de 3 heures. Les résultats sont déterminés par le temps.
Les athlètes et les citoyens qui participent à de tels événements ont tendance à être des skieurs, des amateurs de hors-piste ou tout simplement des amateurs d’endurance qui cherchent un défi de plus.
Une pelletée de nouvelles initiatives voient le jour au Canada pour mieux informer les amateurs de sports extrêmes des risques qu’ils courent en s’approchant trop près des sommets ou des flancs des montagnes.
Avec la contribution de Marie Villeneuve, Robert Frosi, et Jacques Dufresne de Radio-Canada
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