Mardi prochain 8 mars, ce sera la journée internationale de la femme. Une journée célébrée cette année sous le thème « La parité en 2030 : avancer plus vite vers l’égalité des sexes! ». En prélude à cette journée, l’Institut économique de Montréal publie une note qui montre que la prospérité améliore la qualité de vie des femmes.
La Journée internationale de la femme est l’occasion de dresser le bilan des progrès réalisés sur les questions des femmes et d’opérer des changements qui s’imposent et bien sûr de saluer les actes de courage et de détermination posés par des femmes un peu partout dans le monde.
Le moment est aussi propice pour analyser et comparer la situation des femmes sous différents angles. C’est ce qu’a fait l’Institut économique de Montréal (IEDM). Sa note intitulée « La liberté économique et le bien-être des femmes dans le monde » établit un lien direct entre bien-être des femmes et degré de liberté économique du pays. Marie-Josée Loiselle, économiste associée à l’IEDM est la cosigntaire du document.
ÉcoutezLa culture: un facteur clé
La note de l’Institut économique de Montréal observe notamment que la scolarisation des femmes à la fois dans l’enseignement secondaire et l’enseignement supérieur ainsi que la santé des femmes sont considérablement affectés par le degré de liberté économique.
Le document souligne également le fait que la culture, dans certains pays, peut être un obstacle à la liberté économique des femmes. En d’autres termes, même si légalement les femmes ont des droits formels, les normes sociales, les moeurs et les pratiques dans un pays peuvent les empêcher d’accéder à la propriété privée, de posséder un commerce ou d’échanger librement.
Voilà autant de raisons qui confortent l’ONU dans son ambition de créer un monde où la totalité des femmes et des filles disposeront d’opportunités et de droits égaux d’ici 2030. La campagne « Franchissons le pas » exhorte les gouvernements à s’engager à combler les inégalités entre les sexes. Ils peuvent le faire par le biais de lois, de politiques spécifiques, de plans d’action et ainsi qu’investissements appropriés.
Les cibles clefs du programme de développement durable de l’ONU à l’horizon 2030 :
- Faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons suivent, sur un pied d’égalité, un cycle complet d’enseignement primaire et secondaire gratuit et de qualité, qui débouche sur un apprentissage véritablement utile, conformément à l’objectif de développement durable 4
- Faire en sorte que toutes les filles et tous les garçons aient accès à des activités de développement et de soins de la petite enfance et à une éducation préscolaire de qualité qui les préparent à suivre un enseignement primaire
- Mettre fin, dans le monde entier, à toutes les formes de discrimination à l’égard des femmes et des filles
- Éliminer de la vie publique et de la vie privée toutes les formes de violence faite aux femmes et aux filles, y compris la traite et l’exploitation sexuelle et d’autres types d’exploitation
- Éliminer toutes les pratiques préjudiciables, telles que le mariage des enfants, le mariage précoce ou forcé et la mutilation génitale féminine
(Source: ONU-Femmes)
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