135 étudiants ont participé à l’édition 2016 du concours universitaire d’Ubisoft qui avait pour thème l’océan. Ils ont ainsi pu développer leurs prototypes de jeux vidéo. Koru de l’École des arts numériques, de l’animation et du design (NAD) en collaboration avec l’Université du Québec à Chicoutimi (UQAC), remporte le prix du meilleur prototype tout comme celui du meilleur design de jeu, le prix du public ainsi qu’un total de 10 000 dollars en bourses.
Plusieurs universités québécoises, dont l’Université Laval, Concordia, McGill, ainsi que l’Université du Québec à Chicoutimi ont participé à ce concours rendu à sa sixième édition.
Un concours qui célèbre la relève du jeu vidéo au Québec, affirme Jean Philippe Grou, le responsable de la communication pour Ubisoft Montréal. Pour lui, les étudiants ont eu à relever certains défis de production réellement vécus chez Ubisoft en réalisant des mandats complexes.
Le meilleur des 17 prototypes en lice a été récompensé à l’occasion du gala qui s’est déroulé à Montréal. Tous ont livré la marchandise, affirme Julien Laferrière, producteur à Ubisoft et président du jury du concours universitaire Ubisoft 2016. Mais, comme l’a précisé monsieur Laferrière, l’offre globale de Koru de l’École des arts numériques, de l’animation et du design a été plus créative, plus complète et mieux peaufinée avec un jeu qui répond bien au mandat, qui est en conformité avec le thème et qui laisse au joueur la possibilité s’amuser à sa guise avec de l’eau.
Parmi les défis, il y avait évidemment l’intégration de systèmes de jeu dans lesquels des groupes d’objets devaient interagir selon des règles déterminées. Le jeu de L’École des arts a ainsi réussi à intégrer un élément de physique et un élément d’intelligence artificielle, des éléments bien exécutés tels que le mode coopératif, la direction artistique, le design et autres aspects techniques, ce qui a motivé son choix comme le meilleur de tous, a précisé Julien Laferrière.
Au-delà des prix , il y a un lien étroit entre ce concours et le marché de l’emploi, a-t-il expliqué. Travailler sur 10 à 12 semaines, c’est une expérience pertinente pour les étudiants qui passent par le même cheminement que les gens de l’industrie et qui ont l’opportunité de vivre l’expérience de A à Z de la production du jeu vidéo.
Ils auront de belles lignes à ajouter sur leur curriculum vitae, renchérit Jean Philippe Grou qui soutient que la forte participation au concours démontre le dynamisme de l’industrie, la solidité des liens entre les institutions d’enseignement et le marché du travail, car un tel concours est un moyen pour dénicher les talents et favoriser la relève dans le secteur du jeu vidéo au Québec.
La suite dans cet entretien croisé avec Alice Chantal Tchandem
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