Plus de la moitié de l’humanité vit dans une ville. En 2025,ce sera 60% de la population mondiale.
Si cette frange de la population mondiale veut s’approvisionner de manière responsable et dans une démarche de développement durable, elle doit suivre quelques règles: cultiver son petit potager ou acheter localement des produits frais cultivés sans pesticides.
Mais comment faire quand les édifices et le bitume sont rois?
En implantant des fermes urbaines, comme l’a fait Mohamed Hage en 2009 en créant la première serre commerciale urbaine du monde, sur un toit.
Sept ans plus tard, les Fermes Lufa nourrissent 2 % des Montréalais et poursuivent leur expansion.
Pourquoi Lufa?
Pour « courge », une cucurbitacée que cultivait sa grand-mère au Liban, le pays d’origine de Monsieur Hage.
Le modèle des Fermes Lufa a déjà été suivi dans quelques autres grandes villes du monde.
Paris, en France, se prépare à faire de même sur le toit d’un bâtiment dans le 12e arrondissement, une exploitation qui verra le jour au début de 2017.
Une agriculture traditionnelle et technologique
Aucune terre agricole n’est utilisée aux Fermes Lufa. Les cultures se font en serre, la consommation d’énergie est minimale grâce à l’apport de l’énergie solaire. L’eau d’irrigation et l’eau de pluie servent à l’arrosage et tout est produit sans herbicides synthétiques.
Les ventes se font du producteur au consommateur, sans intermédiaire et sur demande seulement.
L’entreprise Les Fermes Lufa a aussi lancé récemment son marché en ligne.
Entrevue avec l’agriculteur urbain, Mohamed Hage, le fondateur des Fermes Lufa :
ÉcoutezRégulièrement, Les Fermes Lufa invitent les Québécois à venir visiter les serres de l’entreprise. Prochaine portes ouvertes : les 7 et 8 mai.
Mohamed Hage veut faire pousser des légumes sur les toits des édifices commerciaux
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