- Il ne faut pas texter au volant.
- Je sais, on nous rebat les oreilles tout le temps à ce sujet
- Mais on le fait quand même
- Alors, comment peut-on le dire pour que les gens comprennent?
Text and Drive (trad.: Textez au Volant).
Tel est le message que l’on peut lire sur un grand panneau publicitaire sur l’autoroute urbaine Gardiner au coeur de la métropole canadienne, Toronto.
Avouez que c’est accrocheur.
Au premier coup d’œil, c’est une publicité pour la maison funéraire Wathan Funeral Home … qui n’existe pas.
La fausse maison funéraire a tout de même son site web en propre qui explique sa non-existence
Plusieurs Torontois se sont fait prendre au jeu. On peut lire dans la section commentaires : « c’est une chose horrible à faire de la part d’une maison funéraire. »
Réponse : « Nous ne sommes pas une maison funéraire. Nous essayons seulement de convaincre les Canadiens de ne pas texter au volant. »
Près de 100 000 conducteurs pris en faute
Aujourd’hui, selon les statistiques rendues publiques par le service de police de la ville de Toronto, les constats d’infraction pour conduite automobile avec distraction électronique (texter au volant, usage du téléphone cellulaire en conduisant), dépassent les cas d’alcool au volant.
C’est devenu la drogue électronique d’aujourd’hui.
Même qu’un humoriste a récemment lancé sur scène : « Je vous inviter tous à une petite fête chez moi samedi soir, on regardera nos écrans de téléphones intelligents. »
Triste et dangereux.
Service de police de Toronto, Presse canadienne, CBC Toronto
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