Tel est la conclusion d’un rapport sur le patrimoine mondial et le tourisme déposé jeudi par l’Organisation des Nations Unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO).
Le centre historique de Lunenburg, inscrit sur la liste du patrimoine mondial de l’UNESCO depuis 1995, serait menacé par la montée des niveaux de la mer.
Ce site naturel et culturel du patrimoine mondial côtoie 31 autres sites menacés répartis dans 29 pays.
Venise (Italie), Stonehenge (Royaume-Uni), les îles Galapagos (Équateur) ou encore les Aires protégées de la Région florale du Cap (Afrique du Sud) « sont exposés à des hausses de températures, à la fonte des glaciers, à l’augmentation du niveau des mers, à une multiplication des phénomènes météorologiques extrêmes, à des sécheresses plus marquées et à un allongement de la saison des incendies », peut-on lire dans le rapport.
Les répercussions d’ordre touristique et économique inquiète la mairesse de Lunenburg pour qui la situation est très préoccupante.
« Le tourisme est extrêmement important pour notre économie. Ce qui rend Lunenburg spécial est le fait que ce soit un site protégé par l’UNESCO », affirme la mairesse.
Les sites du patrimoine mondial devant présenter une « valeur universelle exceptionnelle », le rapport de l’UNESCO recommande que le Comité du patrimoine mondial prenne en compte le risque de dégradation lié au changement climatique avant d’inscrire de nouveaux sites sur la Liste du patrimoine mondial.
RCI d’après un reportage d’Audrey Roy
Quelques sites menacés :
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