Des scientifiques dans l’Ouest canadien ont constaté que les bébés des femmes qui mangeaient de grandes quantités de fruits pendant leur grossesse offrent une meilleure performance lors de tests cognitifs à l’âge d’un an.
Cette étude a été réalisée par des chercheurs de l’Université de l’Alberta.
Les scientifiques ont étudié des données colligées dans le cadre de l’étude CHILD (Canadian Healthy Infant Longitudinal Development), qui regroupe plus de 3500 enfants canadiens et leurs familles.
Ils ont constaté que les femmes qui mangeaient six ou sept portions de fruits ou de jus de fruits par jour accouchaient ensuite d’enfants qui, à l’âge d’un an, obtenaient six ou sept points de plus lors d’un test de QI.
C’est un écart que les chercheurs qualifient de « très important ».
Piush Mandane met toutefois en garde contre une surconsommation de fruits, ce qui pourrait ouvrir la porte à des problèmes comme le diabète gestationnel ou encore un poids trop élevé à la naissance, et il recommande aux femmes enceintes de plutôt se conformer aux recommandations du Guide alimentaire canadien.
M. Mandane entend maintenant vérifier si les bienfaits constatés à l’âge d’un an se maintiennent plus tard.
Les conclusions de cette étude sont publiées dans le journal médical EbioMedicine.
Le saviez-vous?
Les vertus thérapeutiques du bleuet québécois
– C’est l’un des plus vieux médicaments amérindiens aux vertus préventives que la médecine moderne découvre à peine.
– L’usage des bleuets à des fins médicinales est bien connu des Amérindiens. Longtemps avant l’arrivée des Européens, ils avaient appris à faire fumer ce fruit sauvage à l’automne pour le consommer en hiver. Il le mélangeait à du miel et à de la farine de maïs pour faire du sirop de bleuets et guérir la toux.
– Il n’y a pas si longtemps au Canada, c’était les citoyens blancs parmi les plus pauvres qui allaient cueillir les bleuets dans les champs le long des routes pour se faire quelques sous.
– Aujourd’hui, le bleuet canadien revêt pour la médecine blanche un habit un peu plus riche en qualités antioxydantes que l’on croit anticancéreuses.
– Cela est en train de provoquer une course soudaine dédiée à la diversification et aux exportations internationales.
– Le Canada est ainsi devenu le deuxième producteur et exportateur mondial de ces baies délicieuses, après les États-Unis.
RCI avec La Presse canadienne
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