À bord d’un trois-mâts, identique aux voiliers qui naviguaient sur l’océan dans les années 1700, une dizaine de braves ont affronté tempêtes et promiscuité pour reproduire le voyage de ceux et celles qui sont venus fonder la Nouvelle-France.
Leur voilier, L’Espérance, a quitté La Rochelle, en France, le 4 juin. Les 10 « colons des temps modernes» avaient des tâches à exécuter et devaient tenir un journal de bord.
En chemin, l’équipage s’est arrêté en Acadie, à Caraquet au Nouveau-Brunswick, avant de poursuivre sa route jusqu’au port de Québec, lieu fondateur de la Nouvelle-France, où le voilier est arrivé le 28 juillet en matinée.
Les aventuriers étaient accompagnés de 31 membres d’équipage et de 6 membres d’une équipe de tournage dans cette traversée de 54 jours. Mais ces derniers vivaient dans une autre section de l’embarcation.
La grande traversée
Ce voyage dans le passé était filmé dans le but de produire un documentaire d’aventure, de 10 épisodes d’une heure, qui sera diffusé en 2017 à ICI Radio-Canada Télé.
La télésérie coïncidera avec le 150e anniversaire de la Confédération canadienne.
Une aventure et non une compétition
Les 10 aventuriers ont été choisis parmi 1200 personnes qui avaient soumis leur candidature à travers le pays. On recherchait des passionnés d’histoire et d’aventure âgés de 19 à 55 ans qui n’étaient « pas du genre peureux ou frileux», qui étaient en excellente forme physique et que les défis intéressaient.
Avant le départ, les candidats, finalement âgés de 23 à 44 ans, ont reçu un petit cours d’histoire pour comprendre « le contexte de la quête des découvreurs de naguère. »
Quant au trois-mâts, il a été trouvé, après d’intenses recherches, à Bristol, en Angleterre.
Le grand voilier, originalement nommé le Picton Castle, a été rebaptisé L’Espérance, pour les besoins de la série télévisée.
Dans chaque épisode de La grande traversée, des capsules fourniront des faits historiques et des données généalogiques.
Plusieurs historiens ont été mis à contribution pour détailler la réalité telle que vécue au 18e siècle.
« On pense que la série sera très importante pour tous les francophones du Canada. Elle permettra de se rattacher personnellement à cette histoire, parce que nos racines ont toujours le même départ.» Michel Bissonnette, producteur à Zone 3.
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