« On se posait la question en tant qu’artistes, à l’ère du 2.0, des iTunes, du streaming, du numérique, comment est-ce que le patrimoine de la tradition orale peut être enrichi ou conservé. C’est sur cette thématique que nous allons réfléchir. »
Vanessa Kanga, présidente fondatrice de Afropolitan
Afropolitan est une organisation à but non lucratif qui a vu le jour à Montréal en octobre 2010.
Le concept d’où a germé l’idée de mettre sur pied cet organisme était de développer et de soutenir des initiatives qui favorisent le rapprochement interculturel, la promotion de l’éducation et l’utilisation de l’art comme moyen d’action.
« Confronté à l’autre c’est ainsi qu’on a besoin de se découvrir pour être sûr d’avoir quelque chose à offrir aussi.»
Vanessa Kanga
La rencontre/confrontation – toute pacifique cela va de soi – sera la troisième en séquence après Douala au Cameroun et Libreville au Gabon.
Cette fois, du 15 au 20 août, une vingtaine d’artistes, de huit pays différents, se retrouvent à Cotonou au Bénin, et discuteront, échangeront, compareront leurs démarches artistiques et sociales sous le thème de la tradition orale, très présente en Afrique, confrontée à l’ère du numérique.
« On jumelle l’art, la tradition orale africaine et l’engagement citoyen pour développer des solutions de développement conjointes. »
Les activités se font autour d’échanges et de débats sur les enjeux entourant l’engagement démocratique et citoyen par la musique et l’art urbain. On y parle de l’intégration du numérique dans les projets artistiques et citoyens et enfin, de développement durable dans le secteur culturel.
Vanessa Kanga, pdg de Afropolitan parle du Afropolitan Nomad Festival Cotonou 2016 au micro de Raymond Desmarteau.Écoutez
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