Aujourd’hui la quasi-majorité des États membres de l’Organisation de l’aviation civile internationale, réunis à Montréal au siège de l’OACI, ont dit oui à un premier accord mondial pour limiter les émission de gaz à effet de serre avec un système de compensation.
Cet accord, non contraignant pour le moment, touchera d’abord les vols commerciaux internationaux et les avions d’affaires qui produisent plus de 10 000 tonnes de CO2 annuellement.
Il aura fallu six ans pour en venir à tel accord, dont la première phase volontaire s’étendra de 2021 à 2026 et qui deviendra obligatoire en 2027.
L’Inde et la Russie se sont opposées à cet accord.
Le transport aérien civil est responsable de 2 % des émissions mondiales de CO2. Un pourcentage qui pourrait augmenter, car le traffic aérien de passagers pourrait doubler d’ici 2034.
Lorsque l’accord deviendra obligatoire en 2027, les émetteurs aériens auront l’obligation d’acheter des « crédits carbone » pour neutraliser l’augmentation de leurs émissions de CO2.
Les rejets de l’aviation civile ne sont pas assujettis à l’accord de Paris sur le climat qui sera en vigueur à partir de novembre.
RCI avec Radio-Canada/nouvelles et Reuters
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