Les Montréalais, portrait d’une histoire, de Jean-François Nadeau aux éditions de l’Homme
Photo Credit: Éditions de l’Homme

Les Montréalais, portrait d’une histoire de Jean-François Nadeau

Quand un passionné de photographie, aussi historien, politologue et journaliste, va à la rencontre d’une ville qu’il aime, on peut s’attendre à un florilège de regards croisés.

C’est le cas de Jean-François Nadeau, directeur associé de l’information au quotidien montréalais Le Devoir qui, le temps d’un beau livre, laisse toute la place à sa passion de la photographie dans LES MONTRÉALAIS, PORTRAITS D’UNE HISTOIRE, qui paraît ces jours-ci aux Éditions de l’Homme.

Depuis le début de la photographie jusqu’au milieu des années 1970, il nous emmène dans des d’images, plusieurs inédites, qui témoignent du visage de Montréal.

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« Un des premiers photographes au monde est un Montréalais : Gaspard Pierre Gustave Joly. C’est le premier à photographier, les pyramides d’Égypte, l’Acropole. Il y a une longue histoire de la photographie qui reste à découvrir, à écrire. »

Jean-François Nadeau

Des petits boulots, aux plaisirs simples, des déchirures aux moments de bonheur, des nouveaux visages toujours différents, toujours intensément montréalais, on découvre peu à peu l’âme de la ville.

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« Pour ce qui est du rapport à l’immigration, on a toujours l’impression qu’aujourd’hui on accueille tellement d’immigrants, qu’il peut y avoir un risque ou pas. Ça n’a rien à voir avec ce que Montréal a connu il y a un siècle. Les gens arrivaient ici par bateaux complets. Montréal n’est pas une ville multiculturelle comme on peut le croire très souvent, mais internationale au départ. On le voit dès l’époque de sa colonisation, c’est un lieu de rencontre de plusieurs nations. Et c’est un espace qui a créé une originalité qui lui est propre. »

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« Ce qui nous intéresse, ce sont les gens. Comment des gens si différents d’une époque à l’autre, de conditions, d’origines différentes, réussissent au fond à constituer un portrait commun qui est celui d’une ville qui est en partage pour tous, Montréal. »

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« La production de l’image, c’est la production de l’histoire. On est une société qui est tellement associée désormais à l’idée qu’on doive représenter pour comprendre que l’idée même d’avoir une image produit parfois de la mémoire. Songez à la photo la plus célèbre de l’histoire de l’Ouest américain, du mythe de l’Amérique Sitting Bull et Buffalo Bill. C’est une photo qui a été réalisée à Montréal. »

unnamedJean-François Nadeau est l’invité au micro de Raymond Desmarteau.

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