D’où viennent ces milliers de « follows» ou les « j’aime » qui apparaissent sur des réseaux sociaux comme Twitter et Instagram ?
Ces mentions de popularité instantanée sont-elles authentiques ? Ce n’est pas tout le temps le cas.
C’est ce qu’a découvert la jeune chercheure québécoise Masarah Paquet-Clouston lors d’un stage MITACS avec l’entreprise montréalaise GoSecure spécialisée en cybersécurité.
Masarah Paquet-Clouston a mis au point avec un autre chercheur, Olivier Bilodeau, un virus, le Linux/Moose, capable d’imiter des « botnets » qui infiltrent les routeurs pour répandre des faux « j’aime » moyennant de l’argent.
Un marché de l’ego très lucratif où 10 000 « follows » sur Instagram peuvent rapporter près de 115 dollars US.
Masarah Paquet-Clouston, qui a étudié en économie et en criminologie, raconte à Maryse Jobin comment elle s’est y prise pour mettre à jour ces stratagèmes.
ÉcoutezEn complément
Exposing the ego market : the cybercrime performed by the Linux/Moose botnet (en anglais)
Exposing the EGO MARKET: the cybercrime performed by the Linux/Moose botnet
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.