Depuis juin 2016, 25 personnes qui ont fait une demande d’aide médicale à mourir ont pu se prévaloir de ce droit reconnu.
Ces demandes faites dans des hôpitaux du CHU de Québec représentent une fraction du nombre de personnes, soit 2 700, qui meurent annuellement dans ces établissements de santé de la capitale nationale.
Dr Alain Naud, médecin en soins palliatifs :
On va avoir entre 2 % et 3 % de tous ces malades-là qui demanderont l’aide médicale à mourir et qui l’obtiendront pour leur fin de vie, ça demeure une mesure exceptionnelle.
Au total, 31 personnes ont demandé cette aide, ce qui veut dire que 6 cas ont été refusés.
Depuis décembre dernier, lorsque la loi sur les soins de fin de vie est entrée en vigueur au Québec, 51 demandes d’aide médicale à mourir ont reçu une approbation.
Même si le Dr Naud affirme que les autres médecins ne s’opposent pas à cette mesure, il avoue qu’il reste un travail d’apprentissage à faire :
Il y a encore beaucoup d’informations à donner, et c’est le type d’approche que j’ai des médecins. Comprendre comment ça fonctionne. Quoi répondre à son malade qui lui adresse une demande, comment l’accompagner.
La loi québécoise sur les soins en fin de vie exige que tous les établissements hospitaliers du Québec fournissent un rapport d’ici décembre sur le nombre de demandes d’aide médicale à mourir qui ont été faites et administrées.
RCI avec Radio-Canada nouvelles/Québec
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