Le duo formé de Silvie et de Bryan Cheng nous propose son tout premier disque où l’on retrouve des œuvres majeures du répertoire français écrites entre 1860 et 1916.
Violoncelle français, sur étiquette Audite est un florilège de jeunesse et de passion, de pur bonheur de faire de la grande musique.
« J’ai commencé à jouer le piano par pur hasard. En voyage dans les Maritimes avec nos parents. J’avais 4 ans et demi. Parmi les jouets et les jeux qu’il y avait dans l’auto, il y avait un petit clavier bleu en plastique J’y revenais tout le temps. Et, à la fin du voyage, je voulais commencer à prendre des leçons de piano. »
Silvie Cheng
« De mon côté, les parents avaient acheté un grand piano pour qu’on joue tous les deux. Je voulais quelque chose à moi tout seul. À 3 ans, ma mère m’a amené à l’école Suzuki à Ottawa. Je trouvais le son du violon trop aigu. C’est quand j’ai entendu le son du violoncelle que je suis tombé en amour avec cet instrument, et je le suis toujours. »
Bryan Cheng
En anglais, ce duo sœur-frère s’appelle « Cheng Square », ce qui se traduit par Cheng au carré. Eux l’écrivent tout simplement Cheng2 Duo.
Le choix est judicieux en ce sens qu’il ne s’agit pas d’une simple addition de talents mais d’une multiplication. Le disque Violoncelle français nous propose des œuvres de Debussy, de Fauré, de César Franck et de Camille Saint-Saëns. Des œuvres puissantes et tendres, magiques et envoûtantes où les complicités, piano-violoncelle et Silvie-Bryan sont tout simplement savoureuses.
« Nos parents travaillent tous les deux dans le monde des sciences. D’avoir des enfants artistes, ils nous appellent des mutations génétiques. »
Silvie Cheng
Silvie et Bryan Cheng parlent de leur parcours musical et de leur disque intitulé Violoncelle français au micro de Raymond Desmarteau.
Écoutez
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.