« Cette idée a germé quand j’avais une patiente en hémodialyse, dont le mari et le fils avaient planifié faire un voyage en Chine. Et elle était très déçue de ne pas pouvoir y aller. C’est certain que ce n’est pas la même expérience que d’y être vraiment, mais de pouvoir faire cette expérience en restant sur place parce qu’on y est obligé, c’est quelque chose qui va pouvoir égayer le séjour en séances de dialyse des patients. »
Dr Olivier Diec, néphrologue, Hôpital Charles-Lemoyne
Cet automne, des patients de l’Hôpital Charles-Lemoyne de Longueuil, en banlieue de Montréal, ont fait une première expérience en réalité virtuelle en voyageant ailleurs dans le monde tout en restant bien en place pendant des séances de dialyse.
Quand on sait que de telles séances peuvent durer jusqu’à quatre heures, l’ennui s’installe trop souvent. De pouvoir leur offrir une fenêtre sur le monde, c’est une valeur ajoutée pour la santé globale du patient.
Chez les enfants tout d’abord
Osmos Academy a lancé cette approche auprès de jeunes patients des hôpitaux pour enfants de Montréal.
À Longueuil, le Dr Diec voulait tenter l’expérience auprès de patients qui ont 60, 70 ans et plus.
Si tout va pour le mieux, on tentera d’offrir cette expérience sur une base régulière aux patients de l’hôpital. Et, comme les patients ne restent pas isolés dans leur chambre, l’interaction est aussi mise de l’avant.
Le Dr Olivier Diec, néphrologue à l’hôpital Charles-Lemoyne de Longueuil, parle de cette expérience en réalité virtuelle auprès de ses patients au micro de Raymond Desmarteau.
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