Montréal vient de détrôner Paris à la première place des meilleures villes où étudier dans le monde, selon le classement QS Best Student Cities. Suivent juste derrière Londres (3e), Séoul (4e) et Melbourne (5e).
Le classement des meilleures villes étudiantes du monde, publié pour la cinquième année, accorde la première place à la seconde ville en importance au Canada, alors que la capitale française était sur la première marche du podium depuis quatre ans.
Au moins 18 000 étudiants ont répondu à des questions sur leurs perceptions des plus grandes villes universitaires quant à l’accessibilité à l’art et à la culture, aux sorties étudiantes, aux transports ou encore à la possibilité d’être embauché.
Paris obtient 83 points dans cette dernière catégorie, tandis que Montréal en a 97.
Montréal est également reconnue comme la « ville la plus intelligente du monde », selon QS, en raison du développement de son industrie de l’intelligence artificielle.
D’autres villes canadiennes au palmarès de QS ont également amélioré leur classement, dont Vancouver qui s’est hissé dans le top 10.
Les universités américaines paient le prix
Les villes américaines souffrent du coût de la vie et des droits de scolarités élevés. Ainsi, 10 des 12 villes américaines reculent au classement. Boston arrive tout de même au 8e rang.
Les villes australiennes ont toutes reculé au classement pour les mêmes raisons que les villes américaines. Sydney a notamment chuté du 4e au 13e échelon pendant que Melbourne est passée du 2e au 5e rang.
Un étudiant universitaire sur 10 au Canada vient de l’étranger
Il y a plus de 100 000 étudiants étrangers au Canada, une mine d’or pour le pays.
C’est 10 % de tous les étudiants universitaires au Canada.
Cette internationalisation des universités canadiennes est une véritable mine d’or en retombées économiques.
Les étudiants étrangers génèrent des retombées économiques de 8 milliards de dollars en frais de scolarité, en frais d’hébergement et en dépenses discrétionnaires.
Plus du tiers des étudiants étrangers au Québec sont d’origine française.
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La peur de Trump fait le bonheur des universités canadiennes
Des universités canadiennes, du Québec à la Colombie-Britannique, en passant par l’Ontario et l’Alberta ont reçu un nombre record de demandes d’inscription et ont constaté une explosion du trafic sur leurs sites Internet aux États-Unis depuis la victoire de Dobald Trump.
RCI avec Radio-Canada et QS
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