Partout en Amérique du Nord se dressent sur le territoire les indices du passage de francophones depuis au moins 400 ans.
De nombreux lieux géographiques des États-Unis (villes, cours d’eau, montagnes, vallées, parcs nationaux, etc.) portent un nom que lui ont donné des pionniers français, québécois ou acadien. Cette toponymie française rappelle que du 16e siècle au 19e siècle, la France possédait de vastes territoires en Amérique du Nord.
Au Montana uniquement, on retrouve par exemple : Bowdoin National Wildlife Refuge, Butte, Fourchette Creek, Choteau, Havre, Mocasin, Roche Jaune et Sonnette.
Lorsqu’on est attentif, on finit par savoir où creuser pour faire remonter à la surface les pépites précieuses du passage de la francophonie qui se cachent très souvent dans les noms anglais d’un petit village, d’une rivière ou même d’une simple butte au bout d’un rang.
Ces noms nord-américains qui cachent souvent leur origine française – 5:54
En Californie, bien des endroits cachent leur véritable origine française
Il y a Disneyland (d’après Walt Disney, descendant du Normand d’Isigny (Isigny, Normandie, France))
Aussi : Bel Air, Bonnefoy, Porterville, Butte, Delano, Fremont, French Camp, French Corral, French Gulch, French Hill, et Frenchtown.
Ce sont autant d’échos d’histoires personnelles parfois extraordinaires qui ont mené des familles francophones entières des berges du fleuve Saint-Laurent ou de la Louisiane jusqu’aux côtes de la Californie à l’autre bout du continent.
Ces vagues de francophones ont permis de défricher des régions entières plus ou moins hospitalières de l’Ouest canadien, où jusqu’au milieu du 19e siècle les francophones occupaient le territoire en plus grands nombres que leurs voisins anglophones.
RCI avec la contribution de Sandra Gagnon de Radio-Canada
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