Les orques, connues aussi sous le nom d’épaulards, sont étudiées par l’Université de la Colombie-Britannique sur la côte ouest du Canada.
Ces mammifères marins sont considérés comme une espèce menacée.
Des chercheurs veulent donc étudier ce qui s’échappe du souffle des épaulards lorsqu’ils reviennent à la surface pour respirer, afin de comprendre ce qui menace leur survie.
Comment s’y prennent-ils?
Ils recueillent des gouttelettes rejetées par l’évent des épaulards à l’aide de boîtes de Pétri, montées sur des tiges, qu’on utilise ensuite en laboratoire pour faire des analyses microbiologiques.
Stephen Raverty, chercheur à l’Université de la Colombie-Britannique, explique que des échantillons recueillis de cette façon ont révélé des bactéries et des champignons qui peuvent causer des maladies respiratoires chez ces cétacés.
D’autres échantillons contenaient des bactéries résistantes aux antibiotiques qui sont employés pour combattre des infections chez les humains et les animaux.
Cela fait plus de 40 ans que des scientifiques étudient les orques dans la région de la mer des Salish, sur la pointe sud de l’île de Vancouver, en eaux canadiennes et américaines.
RCI avec Radio-Canada et La Presse canadienne
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