Que peuvent avoir en commun les petites villes de Red Bay au Labrador (pop. 194) et Pasaia en Espagne (pop. 15 849).
La réponse : un héritage commun, celui du Pays basque.
400 ans de complicité
Pendant quatre siècles, les pêcheurs et baleiniers basques et espagnols prenaient terre – ravitaillement radoubs, etc. – lors de leurs périples de pêche et de chasse à la baleine dans les eaux de la côte nord-est de l’Amérique du Nord.
Site du patrimoine mondial de l’UNESCO
Le lieu historique national de Red Bay est aussi reconnu par l’UNESCO dans son répertoire des sites du patrimoine mondial comme étant le plus vieux et le mieux préservé des sites de baleiniers basques du XVIe siècle.
Des représentants de Red Bay à Pasaia
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Wanita Stone, mairesse de Red Bay à gauche, et Izaskun Gomez, mairesse de Pasaia, lors de la cérémonie officielle du 8 mai dernier à Pasaia(Twitter/@LabradorStraits)
Lundi dernier, un groupe de citoyens de Red Bay participait à une cérémonie dans le cadre des activités de jumelage Red Bay-Pasaia (aussi appelé Pasajes en espagnol).
Partenariat affaires et tourisme
Comme dans le cas de nombreux jumelages municipaux dans le monde, celui de Red Bay et Pasaia ne fait pas exception à la règle. Les partenaires peuvent concevoir et mettre en place des projets d’affaires, touristiques et culturels.
C’est en ce sens que la cérémonie du 8 mai dernier s’est tenue sur la proue du San Juan, une réplique des bateaux de bois jadis construits à Pasaia et utilisés par les baleiniers basques dans leurs voyages de l’autre côté de l’Atlantique.
Cet été, ce sera au tour d’une délégation de Pasaia de visiter Red Bay. Une visite est prévue à l’île Saddle, là où le San Juan – l’originel – s’est échoué et a sombré en 1565.
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http://www.heritage.nf.ca/articles/exploration/basque-whaling-red-bay.php
Page d’histoire : Pasaia
C’est de Pasaia que La Fayette a embarqué sur La Victoire pour son premier séjour en Amérique.
« Ce lieu inédit qui est un des plus beaux que j’ai vus et qu’aucun touriste ne visite, cet humble coin de terre et d’eau qui serait admiré s’il était en Suisse et célèbre s’il était en Italie, et qui est inconnu parce qu’il est en Guipuzcoa, ce petit éden rayonnant où j’arrivais par hasard, et sans savoir où j’étais, s’appelle en espagnol Pasaia et en français le Passage »
Victor Hugo, Alpes et Pyrénées, 1843
RCI, CBC, UNESCO, Parcs Canada The Labrador Straits.
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