Pour les Canadiens ne s’identifiant ni au sexe féminin ni au sexe masculin, il leur sera possible d’ici une semaine de mettre un « X » dans la case « sexe » plutôt que les traditionnels « F » ou « M » quand viendra le temps de remplir certains documents officiels, comme celui pour l’obtention d’un passeport.
Cette annonce vise à faciliter l’obtention d’un passeport et de documents de voyage ou d’immigration « qui correspondent mieux à leur identité sexuelle », précise le gouvernement fédéral dans un communiqué publié jeudi.
Ces mesures provisoires, qui entreront en vigueur le 31 août, seront appliquées jusqu’à ce que le gouvernement « puisse imprimer des documents avec une désignation « X » ».
« En introduisant une désignation de sexe « X » dans les documents délivrés par le gouvernement, nous prenons une mesure importante pour favoriser l’égalité pour tous les Canadiens, indépendamment de leur identité ou leur expression sexuelle », a mentionné le ministre de l’Immigration, des Réfugiés et de la Citoyenneté Ahmed Hussen.
Le saviez-vous?
Le Canada n’est pas le seul!
Au moins sept autres pays, l’Australie, le Bangladesh, l’Allemagne, l’Inde, le Népal, la Nouvelle-Zélande et le Pakistan, permettent aux citoyens de choisir une option autre que masculine ou féminine sur leur passeport.Le Népal délivre un premier passeport de genre «O» pour les minorités sexuelles AFP PHOTO/ Prakash MATHEMA
Ce n’est pas la première mesure du genre autorisée par le Canada
Trois options de genre sont déjà offertes depuis l’automne dernier aux visiteurs étrangers au Canada dans les autorisations de voyage électroniques émises par le gouvernement canadien.
Le nouveau formulaire canadien disponible en ligne a été conçu pour donner aux demandeurs l’option de sélectionner un troisième sexe, « autre ».
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La vie des transgenres qui veulent se réapproprier leur identité sexuelle est semée d’embûches, même dans un des pays les plus ouverts du monde comme le nôtre aux différences sexuelles.Selon une étude publiée par l’Université Western à London, en Ontario, 53 500 transgenres vivent en Ontario et plus du tiers d’entre eux ont déjà fait une tentative de suicide. Photo : Sophie Labelle
RCI avec l’Agence France-Presse
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