Originaire de Nouvelle, en Gaspésie, et résident de Verchères, sur la Rive-Sud de Montréal, Marien Landry a passé 31 ans à « faire de l’acier » comme il le dit lui-même chez ArcelorMittal à Contrecœur, la première municipalité à l’est de Verchères.
La retraite arrivée, il avait alors 61 ans, l’homme qui avait toujours été attiré par l’humanitaire trouve un projet intéressant, mariant tourisme pur et tourisme humanitaire.
Mais, il n’avait pas vraiment trouvé ce qu’il cherchait.
L’école poulailler
Dans un village reculé au Guatemala, il voit une bicoque bancale qu’il croit être un simple poulailler. On l’informe que non, c’est l’école du village.
Le déclic s’est fait à ce moment.
« Je retourne au Québec, je trouve des fonds et je reviens construire l’école. »
Marien Landry
Ce qu’il a fait.
De retour avec 12 500 $ et quelques mots d’espagnol de plus, il mène à bien la construction de l’école, trois classes, un bureau pour la direction et des toilettes.
L’école de Sebucuc une fois terminée
Ainsi prenait vie le Projet Guatemala de Marien Landry.
Depuis?
Depuis, ce sont une douzaine d’écoles qui ont été construites grâce aux fonds amassés lors des six mois qu’il passe au Québec.
Mais encore? Croyez-le ou non, il y a 150 projets dans ses cartons.
« À deux ou trois écoles par année, il faudrait que je vive jusqu’à 170 ans pour y arriver. »
Chaque année, quand le froid arrive au Québec, Marien Landry prend la direction du Guatemala avec un conteneur plein d’articles de tout genre et des dollars en poche pour bâtir une ou deux écoles.
Lufe Cadis – « Mi esperanza estaá puesta en la bondad de tu corazón »
Cette phrase en espagnol se traduit ainsi : mon espoir réside dans la bonté de ton cœur.
Asociación LUFECADIS"Mi esperanza estaá puesta en la bondad de tu corazón"#Lufecadis #Poptún #Caridad #Amor_al_prójimo
Posted by Para el Cambio, cambia vos primero on Wednesday, August 30, 2017
Lufe Cadis est une organisation qui vient en aide aux enfants handicapés guatémaltèques, « des enfants avec des besoins particuliers » de dire Marien Landry.
« Lufe Cadis ne reçoit aucune aide, ni nationale, ni locale. Le conteneur, c’est pour eux. Les extras, on les vend et l’argent leur revient. Lufe Cadis, c’est ma famille. C’est ici, avec eux que je suis heureux. »
Nous vous proposons une rencontre avec un homme plus grand que nature, issu d’une famille pour qui le don et l’entraide faisaient partie de l’ADN et qui vit une pleine retraite en travaillant très, très fort.
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