Près de 200 000 Salvadoriens aux États-Unis, dont le statut spécial vient d’être résilié au début du mois par Donald Trump, tenteront-ils d’entrer illégalement au Canada?
Le gouvernement canadien entend aller au-devant d’une autre possible crise humanitaire à notre frontière cet été et éviter les scènes qui se sont produites en 2017 au sud du Québec. Des milliers d’Haïtiens tentaient alors de fuir la nation de Donald Trump.
Des diplomates canadiens d’une douzaine de consulats s’adressent donc directement à des organisations non gouvernementales, à des politiciens et à des groupes communautaires, en particulier à New York, en Floride et en Californie. Ils leur disent que nous avons une loi d’immigration robuste et qu’ils devraient utiliser les bons canaux pour venir au Canada au lieu de tenter de traverser la frontière illégalement.
Trois membres du Parlement canadien planifient donc eux aussi des voyages aux États-Unis depuis quelques semaines pour essayer d’y endiguer un nouveau flot potentiel de demandeurs d’asile au pays et dissuader différents groupes de traverser illégalement la frontière.
Un de ces émissaires est le député libéral fédéral d’origine argentine Pablo Rodriguez, qui représente une circonscription de la région de Montréal.
Le député a rencontré des membres de la communauté latino-américaine ainsi que des diplomates salvadoriens, honduriens et nicaraguayens pour les avertir que le Canada n’est pas un refuge pour ceux qui ont été chassés des États-Unis.
Il nous décrit ses récentes missions aux États-Unis.
ÉcoutezRCI avec les informations de CBC
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