Mardi, le gouvernement de Philippe Couillard a annoncé que les boissons hautement alcoolisées et sucrées, qui ciblaient les jeunes, ne seront plus disponibles dans les dépanneurs et les épiceries au Québec.
Le problème avec ces mélanges à forte teneur en alcool c’est qu’ils sont consommés comme des jus et des boissons gazeuses et qu’une seule cannette peut équivaloir à boire plusieurs verres de vin.
Cette décision a été annoncée mardi moins de deux semaines après qu’une jeune fille de 14 ans ait été retrouvée morte dans un ruisseau non loin de son école.
Athéna Gervais avait consommé des cannettes de ce genre de boisson sur l’heure du midi.
Pour ce faire, Québec va proposer un amendement à son projet de loi 170 sur la modernisation de la Loi sur les permis d’alcool.
Cette mesure aura pour effet d’interdire la vente libre de toutes les boissons sucrées à base de malt contenant plus de 7 % d’alcool. Elles seront alors seulement offertes dans les magasins de la Société des alcools du Québec (SAQ) où il faut être âgé de 18 ans pour faire des achats.
Une bonne nouvelle, mais…
Hubert Sacy, directeur général de l’organisme Éduc’alcool :
« Des experts en santé disent que le prix normal d’un verre d’alcool devrait être autour de 1,60 $. Autrement dit, une cannette de Four LoKo ou de FCKUP devrait coûter 6,40 $ au lieu de coûter 3,33 $ comme c’était le cas avant. […] Ce qui est important, peu importe le moyen, c’est que ce soit clairement interdit de faire de la publicité auprès des jeunes et des personnes les plus vulnérables et que tous les médias publicitaires soient couverts par la législation. »
RCI, Radio-Canada (selon des précisions de Véronique Prince)
En complément
La facture trop salée des boissons sucrées super-alcoolisées (RCI)
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