La semaine dernière, Walmart mettait fin dans ses magasins au Québec à son programme d’intégration d’employés ayant une déficience cognitive.
Une nouvelle qui a été mal reçue et qui a affecté des employés, dont certains qui y détenaient un emploi depuis une vingtaine d’années.
Par souci d’équité, la Commission des droits de la personne et des droits de la jeunesse (CDPDJ) demande que le secteur privé fasse aussi sa part et soit assujetti à la Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans les organismes publics.
Des personnes souffrant d’un trouble du spectre de l’autisme ont aussi perdu leur emploi le 29 mars dernier au géant de la vente au détail.
Alors que le Québec fait face à une pénurie de main-d’œuvre, la Commission veut une plus grande intégration des personnes handicapées surtout qu’elles sont sous-représentées.
C’est ce qu’a défendu en entrevue à La Presse canadienne lundi, Philippe-André Tessier, président par intérim de la Commission.
Cependant, dans le dossier de Walmart, la CDPDJ n’a reçu aucune plainte pour discrimination bien que cela soit possible selon les dispositions contenues dans la Charte des droits et libertés.
RCI, La Presse canadienne
En complément
Loi sur l’accès à l’égalité en emploi dans les organismes publics (Gouvernement du Québec)
Un petit canadien sur 66 a maintenant des troubles liés à l’autisme (RCI Stéphane Parent)
Pour des raisons indépendantes de notre volonté et, pour une période indéterminée, l'espace des commentaires est fermé. Cependant, nos réseaux sociaux restent ouverts à vos contributions.