Le taux d’échec à l’examen d’entrée pour exercer cette profession est élevé, et le problème inquiète cette province des Maritimes, où il y a une pénurie d’infirmières.
Nicholas Steinbach, journaliste de Radio-Canada au Nouveau-Brunswick, révélait en fin de semaine l’histoire d’une diplômée en sciences infirmières qui a échoué à plusieurs reprises à un examen d’accréditation pour pouvoir pratiquer sa profession.
La jeune femme en question, Stéphanie Noël, a fait ses études à l’Université de Moncton en français. Elle aurait aimé bénéficier de livres préparatoires à l’examen en français afin d’avoir les mêmes chances de réussite que les étudiants anglophones de la même province.
Au Canada, les ordres professionnels qui régissent les sciences infirmières utilisent le test NCLEX-RN, d’origine américaine, presque partout au pays, sauf au Québec, seule province officiellement francophone, et au Yukon.
De plus, une version en français du test est de mauvaise qualité, a confirmé Jacques-Paul Couturier, recteur par intérim de l’Université de Moncton, à la radio de Radio-Canada au Nouveau-Brunswick.
D’ailleurs, Mme Noël déplore aussi la mauvaise traduction en français de l’examen. Elle est extrêmement déçue que ses quatre années d’études, ainsi que les stages qu’elle a faits, n’aboutissent pas au métier dont elle rêvait.
Pour l’année 2015, le taux d’échec à l’examen d’accréditation était de 50 % lors d’une première tentative.
Fait à rappeler, le Nouveau-Brunswick est la seule province officiellement bilingue au Canada.
RCI et Radio-Canada
En complément
Association canadienne des écoles de sciences infirmières (Problèmes concernant l’adaptation et la traduction de l’examen NCLEX-RN® que doivent subir les diplômées des Programmes canadiens de baccalauréat en sciences infirmières) NCLEX-RN
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