Harnois groupe pétrolier va bientôt mettre sur pied la toute première station-service d’hydrogène de source hydrique sur le boulevard Wilfrid-Hamel à Québec. La province s’inscrit ainsi parmi les pionniers en Amérique du Nord et au Canada en ce qui a trait à l’utilisation de ce type d’énergie issu de l’eau, à zéro émission de gaz à effets de serre.
ÉcoutezUn investissement « multiénergie » pour Harnois groupe pétrolier
Serge Harnois, PDG d’Harnois groupe pétrolier, décrit la première station « multiénergie » du Québec comme une station qui va comprendre un poste de ravitaillement traditionnel pour les automobilistes utilisant de l’essence, pour ceux qui utilisent de l’électricité et pour les véhicules fonctionnant à l’hydrogène.
Les travaux vont commencer dans les prochains mois, et l’ouverture du site est prévue pour le printemps 2019.
Plusieurs avantagent par rapport au véhicule électrique :
- Quelques minutes pour faire le plein de l’hydrogène
- Plus de 580 km d’autonomie
- Moins de 300 stations dans le monde, dont une poignée en Colombie-Britannique
- L’installation d’une borne coûte 2 millions de dollars
L’hydrogène : nouvelle source d’énergie avec un meilleur rapport à l’environnement ?
L’hydrogène est un élément présent dans la nature, mais pas de façon naturelle, relève Serge Harnois. Il va désormais être produit grâce à l’hydrolyse, une technique qui consiste à mélanger les molécules présentes dans de l’eau pour en faire une molécule d’hydrogène capable de propulser des voitures.
Pour le moment, l’hydrogène est produit aux États-Unis et au Canada surtout à partir du méthane. Ce combustible fossile ne fait pas de l’hydrogène une source d’énergie totalement verte.
Pour faire le plein d’hydrogène produit à partir du méthane, il n’existe que deux endroits pour le moment au Québec: les installations de Toyota à Brossard et la borne de l’IRH de Trois-Rivières.
Les véhicules à hydrogène pourront adopter l’énergie produite par hydrolyse dans les 20 à 30 prochaines années, avec un effet largement bénéfique pour l’environnement, souligne le PDG d’Harnois groupe pétrolier..
Autrement, l’hydrogène obtenu par hydrolyse s’annonce moins polluant, car il n’émettrait aucun gaz à effet de serre, du moins selon les analyses qui ont été faites jusqu’à présent sur cette nouvelle source d’énergie qui rentre progressivement dans les mœurs en Europe, au Japon, aux États-Unis, et qui en est à sa phase préliminaire au Canada.
Les véhicules propulsés à l’hydrogène pourraient être complémentaires aux véhicules électriques, notamment pour le transport lourd, le transport de marchandises et le transport collectif.
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