Peut-on conserver efficacement des espaces territoriaux sans inclure les populations qui y habitent? « Non », répondent en chœur les représentants des peuples autochtones et des communautés locales de la planète réunis à Montréal du 4 au 8 juillet, dans le cadre de la conférence Favoriser la Conservation communautaire II, organisée par la Coalition mondiale des forêts.
Les peuples autochtones et les groupes communautaires présents à Montréal ne demandent qu’une chose : leur permettre de s’organiser pour gérer leurs propres territoires. Grâce à un savoir-faire éprouvé, leurs actions, disent-ils, peuvent produire de meilleurs résultats que ceux de l’État. L’État qui, dans certains cas, se servirait du prétexte de la conservation des terres et de la faune pour déplacer les peuples autochtones de leur foyer.
Dans le cas des peuples autochtones nomades, l’État pèche parfois par méconnaissance des cultures et des traditions. Ce à quoi sont confrontés les Peuls Mbororo, un groupe présent au Tchad, au Cameroun, au Niger, mais aussi en République centrafricaine. Hindou Oumarou Ibrahim, coordonnatrice de l’Association des Femmes peules et autochtones du Tchad (AFPAT), nous en dit davantage.
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