Les 22 centres de l’Association des centres d’écoute téléphonique du Québec (ACETDQ) seront en effervescence le 24 octobre, à l’occasion de la première Journée de l’écoute, dans 10 régions administratives de la province
RCI avec L'ACETDQ et Radio-Canada
« Et si on s’écoutait? »
Le Québec mise sur cette journée pour valoriser l’action d’écouter. C’est une occasion de sensibiliser les citoyens à prendre le temps de tendre l’oreille attentivement pour écouter ceux qui sollicitent de l’attention.
Ce sont souvent des personnes qui ont besoin d’une aide immédiate. Elles sont en proie à des problèmes de santé mentale et leur guérison dépend de l’attention que leur porte la société.
Les troubles anxieux et dépressifs frapperont près d’un Québécois sur cinq dans sa vie. Non sans conséquence. Quiconque en souffre risque d’éprouver de la détresse psychologique au point de devoir limiter ses activités et de recourir aux services de santé.
Mettre l’accent sur la prévention
Chaque année dans la province, les 22 centres d’écoutes reçoivent 140 000 appels. Près de 1000 bénévoles formés par le réseau sont présents tous les jours pour soutenir les personnes dans le besoin.
Florence K, la porte-parole de la journée qui a pour thème Et si on s’écoutait!, a connu un épisode de troubles de santé mentale qu’elle raconte dans son livre Buena Vida.
« La prévention en santé mentale est d’une importance primordiale aujourd’hui plus que jamais. Grâce aux bénévoles et aux centres d’écoute, une oreille attentive est offerte à ceux qui en ont besoin, encourageant ainsi l’arrêt de la stigmatisation et prônant l’accès à de l’aide rapide. Ayant moi-même connu pendant plusieurs années des troubles de santé mentale, je sais à quel point le soutien est important dans le chemin vers la guérison. Et c’est précisément ce que fournissent les centres d’écoute. »
L’Association, qui a mis sur pied un service en ligne Chat écoute l’an dernier, souhaite mettre en place un réseau d’écoute opérationnel 24 heures sur 24 dans l’ensemble du Québec.
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