Huit Canadiens apprendront aujourd’hui qu’ils souffrent d’un cancer du cerveau, souligne la porte-parole francophone de la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales, qui lance la campagne Les tuques de l’espoir pour amasser des fonds qui permettront l’avancement de la recherche sur cette maladie aux effets dévastateurs pour l’organisme.
Une journée porteuse d’espoir
Alors que la recherche sur l’un des cancers les plus dévastateurs aussi bien au Canada que dans le reste du monde piétine, la Fondation canadienne des tumeurs cérébrales œuvre à sa relance.
Ces cancers affectent diversement la santé :
- Perturbation de la vision, de l’audition, de la mémoire, de l’équilibre et de la mobilité;
- Effets physiques, émotionnels et financiers qui durent toute une vie.
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Une incidence plus importante chez les personnes de 40 ans et plus
C’est l’Alberta qui est responsable du registre canadien des tumeurs cérébrales.
Un Canadien sur quatre en mourra.
Entre 1992 et 2008, 13 340 Canadiens sont décédés de glioblastome (GBM), la forme la plus courante et la plus dévastatrice de tumeur cérébrale maligne primaire.
Ce sont 80 800 Canadiens qui en seraient morts à la fin de 2017, dont 21 800 Québécois.
Malgré toute la recherche sur le cancer et les campagnes de sensibilisation, le nombre de cas continue de progresser au pays.
En 2017, 206 200 Canadiens devraient avoir reçu un diagnostic de cancer.
Et d’ici 2030, la Société canadienne du cancer s’attend à une augmentation du nombre de cas d’environ 35 %.
Ainsi, 270 000 Canadiens recevront ce diagnostic dans 13 ans, si la tendance se maintient.
Le glioblastome (GBM) est la forme la plus courante et la plus dévastatrice de tumeur cérébrale maligne primaire. Photo : Radio-Canada
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Des tumeurs dites primitives ou secondaires
Le cerveau humain est composé de plusieurs cellules et il peut être le lieu de développement de tumeurs dites primitives ou secondaires. Les symptômes sont nombreux :
- Troubles gastro-intestinaux;
- Céphalées et troubles mémoriels;
- Troubles de la parole et difficultés de concentration;
- Engourdissement des membres et troubles de la coordination motrice.
Les causes exactes de ces cancers ne sont pas assez documentées, mais les chercheurs soutiennent que les facteurs génétiques, le genre, l’exposition aux produits chimiques et aux radiations ionisantes peuvent constituer des facteurs déclencheurs.
Le pronostic vital à la suite des traitements (chirurgie, chimiothérapie, radiothérapie) reste globalement négatif.
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