Michèle Thibodeau-DeGuire a été la première femme à sortir de Polytechnique Montréal avec un diplôme en génie civil en 1963.
Lorsqu’elle s’est présentée à son premier cours, ses collègues masculins croyaient qu’elle était une secrétaire qui s’était trompée d’endroit.
Même si le nombre d’étudiantes en génie a beaucoup augmenté, elles ne représentaient que 21 % de la cohorte universitaire au Canada en 2016.
Des camps pour encourager les jeunes filles à s’intéresser au génie sont organisés chaque été sous le nom de Folie technique.
Maryse Jobin s’est entretenue avec Michèle Thibodeau-DeGuire, pionnière du génie civil qui a planifié pendant 20 ans la construction de ponts et de structures au Québec.
ÉcoutezMichèle Thibodeau-DeGuire est présidente du Conseil d’administration de Polytechnique Montréal, membre de l’Ordre du Canada et chevalière de l’Ordre national du Québec.
Elle a vu une étudiante être assassinée sous ses yeux en 1989. Un souvenir qu’elle n’oubliera jamais. L’année après la tuerie de Polytechnique, les inscriptions de jeunes filles en génie ont augmenté.
La Semaine de la rose blanche, qui se tient jusqu’au 6 décembre, date de la tuerie, permet d’amasser des fonds pour les camps de Folie technique.
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