Les travaux ont repris lundi au Parlement à Ottawa. C’est la dernière session avant les prochaines élections fédérales. C’est donc une session importante et le Conseil du patronat du Québec (CPQ) en profite pour formuler quelques demandes au gouvernement fédéral afin rendre l’économie canadienne plus compétitive.
Le CPQ est un regroupement de quelques-unes des plus grandes entreprises du Québec. Il englobe également bon nombre d’associations patronales sectorielles et représente le plus grand nombre d’employeurs, de diverses envergures, actifs dans les secteurs public et privé du Québec.
Le CPQ est donc le genre d’organisme qu’un gouvernement préfère avoir avec lui que contre lui. Surtout à la veille d’une élection fédérale dont l’issue, pour l’instant, est annoncée comme incertaine. Et le CPQ le sait très bien. Il sait que ses demandes, loin d’être balayées du revers de la main, feront l’objet d’une écoute attentive. Dans un communiqué rendu public à la veille de la reprise des travaux à la Chambre des communes, les patrons québécois ont demandé à Ottawa de « poser des gestes concrets afin de solidifier l’économie » et de « lancer des signaux clairs en faveur d’une plus forte compétitivité fiscale et réglementaire ».
Norma Kozhaya, vice-présidente et économiste en chef du CPQ
Pour le président-directeur général du CPQ, Yves-Thomas Dorval, « le gouvernement fédéral doit démontrer qu’il comprend bien la réalité et les défis des entreprises, autant à l’intérieur qu’à l’extérieur des frontières, en mettant en place des mesures concrètes favorisant un environnement d’affaires plus compétitif ». Comme si le contexte n’était pas déjà suffisamment clair, M. Dorval rappelle qu’« en cette année préélectorale, il faut passer de la parole aux actes, car l’heure des bilans approche et il reste beaucoup de travail à faire ».
Norma Kozhaya, vice-présidente et économiste en chef du Conseil du patronat du Québec, explique quelques-uns des enjeux importants aux yeux des dirigeants d’entreprise de la Belle Province.
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